Nos conférenciers publient…

S. Leresche, L. Tissot – 150 ans de production de turbines à Vevey

Simon Leresche et Laurent Tissot
150 ans de production de turbines à Vevey (1863-2013)

Ce livre retrace l’histoire de la production de turbines hydrauliques à Vevey et des différentes sociétés qui ont participé à l’évolution de cette industrie, notamment les Ateliers de Constructions Mécaniques de Vevey (ACMV). C’est dans le giron de cette entreprise que les turbines veveysannes firent leur apparition avant d’être rattachées à ANDRITZ HYDRO VEVEY, société héritière d’un patrimoine vieux de 150 ans.

De Benjamin Roy qui construisit les premières turbines en 1863 à ANDRITZ HYDRO SA, cet ouvrage illustre comment un savoir-faire industriel né au xixe siècle a pu se transmettre et se renouveler pour permettre aujourd’hui à ANDRITZ HYDRO SA de proposer des technologies qui contribuent à la part, toujours plus grande, que représentent les énergies renouvelables.

Commande par e-mail à commande@alphil.ch

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Pierre Smolik – Graham Greene – The Swiss Chapter

Pierre Smolik – Graham Greene – The Swiss Chapter
A l’ombre de la Suisse

Comment cet auteur cosmopolite, aventurier en diable, journaliste reporter témoin des grands conflits mondiaux de son époque, a-t-il pu s’échouer sur les douces rives du Léman? Cette étude, complétée par un carnet de photographies et de documents inédits, présente les attaches suisses de Graham Greene et révèle des aspects méconnus de sa vie et de son oeuvre. Munie d’un important appareil critique, elle ouvre des pistes nombreuses pour tout chercheur ou amateur du grand écrivain britannique. Son rôle d’agent au service secret de Sa Majesté et ses relations avec l’Union soviétique, l’écriture du roman Le Dr Fischer de Genève et son adaptation cinématographique (avec James Mason, Greta Scacchi et Alan Bates), le choix de ses rêves pour son dernier ouvrage Mon univers secret, son établissement à Corseaux et les derniers mois avant sa mort sont les sujets abordés dans cette étude par Pierre Smolik.

Pierre Smolik est juriste et spécialiste des médias à l’Office fédéral de la communication à Bienne en Suisse. Cinéaste, il réalise quelques documentaires sur des artistes peintres (Guy Baer, Steven-Paul Robert), ainsi que sur le poète Gustave Roud (Port-des-Prés). Il est l’auteur de plusieurs essais relatifs à des écrivains romands ou des personnalités ayant tissé des liens forts avec le canton de Vaud (Charlie Chaplin, Graham Greene). En 2008, il publie aux éditions de L’Aire un premier roman Le Bar à parfums et, en 2012, aux éditions de l’Âge d’Homme Georges Haldas, l’Invisible au quotidien.

Infos auprès de l’éditeur par e-mail à contact@call-me-edouard.com

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Anne Noschis – Madame de Warens

Madame de Warens

Née à Vevey en 1699 dans une famille de la petite noblesse protestante, Madame de Warens s’établit à Annecy dès 1726. Devenue catholique, elle accueille les futurs convertis et les accompagne vers leur abjuration. C’est dans ce contexte qu’elle ouvre sa porte, aux Rameaux de l’an 1728, à Jean-Jacques Rousseau, apprenti genevois rêvant de gloire et courant les chemins.

Dans les 14 années qui suivent cette rencontre, la baronne met tout en oeuvre pour donner une bonne formation intellectuelle et musicale au jeune homme. A Chambéry, elle préside à son initiation amoureuse et l’introduit dans la bonne société.

Biographie de 488 pages comprenant 50 illustrations en noir et blanc, 6 tableaux généalogiques, annexes (contrat de mariage, testament, lettre autographe de Mme de Warens, inventaire de ses effets etc.), glossaire des mots d’époque, répertoire des noms propres, tableau des monnaies et niveau de vie, repères chronologiques et bibliographie.

Infos auprès de l’auteure par e-mail à anne.noschis@gmail.com

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Madeleine Hirtzel – Les Bains de l’Alliaz

Les Bains de l’Alliaz – Deux siècles d’histoire

Cet ouvrage retrace la chronique d’un établissement de bains, situé près des Pléiades, au-dessus de Vevey-Montreux, dont la source d’eau sulfureuse est mentionnée depuis le XVIe siècle. Au cours des siècles suivants, les plus célèbres naturalistes suisses feront mention des vertus de cette eau, et au XVIIIe siècle, le docteur Louis Levade la prescrira à ses patients durant de nombreuses années.

Après l’époque troublée de la Révolution et des guerres napoléoniennes à travers la Suisse, le colonel Antoine Blanchenay qui s’est illustré dans la lutte pour l’indépendance du Pays de Vaud, acquiert la source et construit en 1811 un établissement où les malades peuvent se loger, boire les eaux, et prendre des bains. Menant parallèlement une carrière militaire et politique, il fait des Bains de l’Alliaz un rendez-vous couru. Car hommes politiques, savants, curistes, bonne société de Vevey, de Lausanne et de bien plus loin encore, (la tante de Charles Darwin vient d’Angleterre et le patriote Kosciusko de Pologne) s’y retrouvent… quand le chemin est praticable! Le XIXe siècle est l’âge d’or des bains, à l’Alliaz comme dans le reste de l’Europe.

De 1889 à 1930, la famille Cochard, sur deux générations, fait des Bains de l’Alliaz une pension accueillante à la clientèle fidèle. C’est alors que naît la «Mi-été de l’Alliaz», organisée par le pasteur Alfred Ceresole. Aux savants succèdent bientôt les hommes de lettres: Hemingway, qui décrit les bains de l’Alliaz dans son roman L’Adieu aux armes ou encore le psychiatre-philosophe et poète Charles Baudouin qui y séjourne chaque été pour écrire, durant environ vingt ans.

Après la seconde guerre mondiale, le bâtiment abrite des colonies de vacances, puis s’effrite et semble vouée à la démolition jusqu’en 1971 où un jeune couple transforme en appartements cette maison au riche passé. L’Alliaz est resté aussi ce lieu de création, puisqu’après les hommes de science et les hommes de lettres, le peintre et sculpteur Jean Hirtzel y crée pendant plus de vingt ans.

Les Bains de l’Alliaz – Deux siècles d’histoire
Editions Cabédita, collection Archives vivantes, 2012

Infos auprès de l’auteure par e-mail à madeleine.hirtzel@bluewin.ch

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Fanny Abbott – Des comptes d’apothicaires

Des comptes d’apothicaires – Les épices dans le comptabilité de la Maison de Savoie (XIVe – XVe s.)

Les épices sont souvent associées à la cuisine médiévale dans l’imaginaire collectif actuel, mais parfois pour de mauvaises raisons: leur usage massif dans la préparation des mets avait prétendument pour but de masquer le goût des viandes et des poissons avariés. Depuis quelques années, les recherches des historiens de l’alimentation ont permis de redécouvrir une gastronomie médiévale inventive et raffinée, dans laquelle les épices ont une place essentielle tant au niveau visuel que gustatif.

Cet ouvrage présente les résultats d’une étude menée sur les épices dans la documentation comptable de la Maison de Savoie aux XIVe et XVe siècles. A première vue moins significative que les livres de cuisine qui permettent de saisir l’utilisation exacte des épices, la comptabilité se révèle néanmoins riche et précise. En effet, l’analyse des données recueillies dans des comptes inédits permet de découvrir la vaste gamme des produits utilisés à la cour de Savoie et d’apprécier les quantités nécessaires à la consommation alimentaire, voire médicinale, du prince et de son entourage. Cette recherche est également l’occasion de s’intéresser aux modes d’approvisionnements: les épices sont achetées à des apothicaires, mais aussi, au XIVe siècle, perçues sous forme de redevances féodales. Les prix et les quantités sont ainsi aisément quantifiables et ouvrent la voie à des études comparatives.

Parmi les produits consommés à la cour de Savoie figurent des ingrédients bien connus comme la cannelle, le poivre ou le safran. Toutefois les mets qui garnissent la table du prince sont agrémentés de bien d’autres saveurs, souvent oubliées aujourd’hui, comme celle du cubèbe, des graines de paradis ou du poivre long. La cuisine médiévale se révèle ainsi recherchée, colorée et riche en arômes et en goûts.

Des comptes d’apothicaires. Les épices dans la comptabilité
de la Maison de Savoie (XIVe-XVe s.).
Cahiers Lausannois d’Histoire Médiévale, vol. 51, Lausanne, 2012.
ISBN : 2-940110-64-6, ISSN : 1661-965X.

Infos auprès de l’auteure par e-mail à Fanny.Abbott@vevey.ch

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Yves Christen – Caricatures

Caricatures

Lorsque le 10 Août ferme un beau jour de l’an 2005, ce sont 160 ans de l’histoire du radicalisme veveysan qui s’évanouissent. Stupeur chez les notables, désolation chez les clients et tristesse chez les Veveysans. Comble de la dérision, la culture américaine qui avait au désespoir du patron posé un premier étendard Macdonald sur le centre commercial, se renforce avec le Starrbucks Coffee.

Par la disparition de l’enseigne du 10 Août, présente sur la Place de la Gare depuis 1845 et sur son emplacement actuel depuis 1887, c’est un morceau de l’âme de la cité que l’on arrache aux Veveysans. Le 10 Août n’était en effet pas que le «stamm» des radicaux, mais un lieu de convivialité que toutes les couches sociales fréquentaient.

Heureusement, le propriétaire Jean Pache illustre depuis 1965 la vie politique locale par des caricatures qu’il affiche sur les murs de la brasserie. Les heureux élus, plus ou moins bien traités, sont dès lors immortalisés dans le décor. Ces dessins racontent la petite histoire de la politique communale, les joies de la victoire, le goût amer des défaites, le bonheur de servir la cité.

Infos auprès de l’auteur par e-mail à yveschristen41@gmail.com

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Edmond de Palézieux – peintre de marines

Edmond de Palézieux – peintre de marines (1850 – 1924)

La famille du peintre Edmond de Palézieux (1850-1924) a estimé nécessaire de rendre hommage à cet artiste et à son oeuvre, qui sont malheureusement tombés dans l’oubli. Né à Vevey, il consacra sa vie à la peinture, restant fidèle à sa conception personnelle de l’art, avec une démarche d’authenticité, qui est tout à son honneur.

Il n’a pas voulu prendre le tournant de l’impressionnisme; très attaché au respect de la règle d’or, que lui avaient inculquée ses maîtres(Barthélémy Menn et Cormon en particulier), il a laissé des toiles marquées de son tempérament à la recherche de la nature sauvage, battue par les éléments.

Passionné par l’eau et en particulier par la mer tumultueuse, Edmond de Palézieux peignit tout d’abord des paysages lémaniques ; puis il fit de nombreux séjours en Bretagne et dans le Midi de la France ; enfm en 1903, il s’installa définitivement à Equihen, petit village du Pas-de-Calais, où il vécut jusqu’à la fin de sa vie.

Il se fit remarquer à Paris, en présentant chaque année une ou des toiles au Salon des Artistes français, où il fut mis » hors concours » en 1905. Il fut nommé Chevalier de la Légion d’honneur en 1910 pour l’ensemble de son oeuvre.

Actuellement 360 toiles ont pu être répertoriées; elles se trouvent dans des musées en Suisse et en France, dont 50 au Musée Jenisch de Vevey et chez des collectionneursparticuliers.

Edmond de Palézieux – peintre de marines (1850 – 1294)
Monographie de 116 pages, illustrée de 61 reproductions en couleur
et de 15 photographies.

Infos auprès de l’auteur par e-mail à edmpalezieux@bluewin.ch

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